Ne votez pas par la peur que le pire arrive si on ne vote pas pour celui qui s’érige en rempart. Ne votez pas pour des personnes qui n’ont rien démontré de leur capacité à gérer durablement une commune durant un ou plusieurs mandats. Ne votez pas pour des candidats qui n’ont pas fait la démarche, ces derniers mois, de venir vous expliquer leur ambition pour le village. Ne votez pas pour « l’Expérience ». Ne votez pas pour le « fils de » ou la « femme de ». Ne votez pas pour votre propre intérêt. Ne votez pas pour ou contre la Rumeur. Ne votez pas pour que rien ne change. Ne votez pas pour que tout change. Ne votez pas pour ceux qui vous expliquent que la politique c’est du sérieux et qu’il faut laisser cela aux gens sérieux, pas comme ce qpf76 qui alimente ce blog sur internet…
Ne votez pas pour que Quevillon Pile et Face (ses plus de 700 articles et ses 100.000 vues en 6 ans !) survive à cette élection. Ce fut un délicieux moment que de se projeter dans cette élection municipale mais il est difficile de lutter contre la dictature du temps.
Ceci étant, refaire le monde autour d’un verre de vin ou d’une bière reste envisageable…
Mais avec un tel programme pourquoi ne vous-êtes-vous pas présenté(s)? Je ne comprends pas. On ne peut pas éternellement regretter depuis la berge que le bateau navigue de travers. Il arrive un moment où il faut monter à bord et briguer le gouvernail. Il est tout aussi déplorable de refuser de s’engager quand on a des idées et/ou des compétences que de vouloir gouverner quand on en est incapable.
Cordialement!
Ô Capitaine ! mon Capitaine !
Merci Moussaillon !
Bonjour Duvalenvrac, je suis content de voir que vous appréciez le programme de Quevillon Pile et Face, j’avais un doute après nos derniers échanges.
Votre commentaire fluvial imagé est tout à fait adapté à la situation mais vous omettez une donnée, indiquée dans l’article, et qui est centrale au delà de l’envie, de l’égo, de l’ambition, du charisme ou du talent : le temps.
S’impliquer dans la vie publique ne peut se faire à moitié, ou aux trois quarts. Cela demande une implication physique et mentale totale, ne serait-ce que pour animer un collectif de 14 conseillers municipaux pour supporter la charge de la responsabilité d’une commune.
A cet instant, en ce qui me concerne, le « rapport coût/bénéfice » personnel ne penche pas en faveur d’une sollicitation d’un mandat municipal. Nous verrons dans quelques années.
D’ici là, il semble, au regard des forces en présence, que nous allons poursuivre une lente mais certaine descente vers le néant de l’action publique dans les limites pourtant déjà réduites des compétence de Quevillon dans le grand ensemble métropolitain…
A bientôt.
Quevillon Pile et Face se rendort…