Le Gouvernement a mis en place en 2014 un fonds de soutien, destiné à aider les collectivités à se défaire de leurs emprunts structurés à risque dit « emprunts toxiques ». Ce sauvetage vital pour que des communes ne se retrouvent pas étranglées financièrement a été une bonne chose.

A Quevillon, nous n’avons pas eu besoin de solliciter l’Etat. Pas pour des questions de toxicité, mais parce que nous n’avons pas d’emprunt du tout ! Certains appellent cela une gestion en « bon père de famille ».

Mais alors quel sorte de « bon père » est donc celui qui empêche ses enfants d’avoir une bonne instruction scolaire ?

En effet, depuis plus de 15 ans, Quevillon n’a engagé aucun nouvel emprunt. Pire, depuis 2012 il n’y a même plus de remboursements de l’emprunt destiné à financer… l’école. Ces chiffres sont disponibles pour tous les citoyens via la direction générale des collectivités locales.

budget 2015 Q

Il ne s’agit pas de dépenser pour dépenser mais qui peut aujourd’hui dire que Quevillon n’a pas besoin de travaux, de projets, d’ambition donc d’investissements pour l’avenir, pour ses enfants ?

La fermeture d’une classe de l’école (remboursée !) à la prochaine rentrée n’est qu’une suite logique d’une gestion hasardeuse et sans vision qui, outre la fermeture inexorablement programmée (calculée ?) de l’école, navigue entre les incantations et la fatalité.

Non, l’école n’a pas été une priorité dans les projets municipaux (quels sont-ils d’ailleurs ?) car si tel avait été le cas le respect du Plan Local de l’Habitat destiné à maintenir ou développer la population quevillonnaise aurait été une priorité. Souvenons nous ce constat édifiant de la Métropole en septembre 2016 :

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Le panneau récemment ajouté en bordure de forêt serait-il annonciateur de l’avenir ?

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