Les archives départementales sont essentielles à la connaissance de l’histoire de nos villages. Qui aurait ainsi pu, de nos jours, savoir que Quevillon possédait un curé réfractaire (mais pas trop) ? C’est en tout cas le récit du journal de Rouen du mercredi 30 mars 1791.

curé réfractaireAinsi, le 12 juillet 1790, l’Assemblée Constituante vote la « Constitution civile du clergé ». Archevêques, évêques et curés seront dorénavant des fonctionnaires élus, au même titre que les députés, payés par l’Etat, donc émancipés de la suzeraineté pontificale.

Le 27 novembre 1790, l’Assemblée ordonne à tous les ecclésiastiques de prêter le serment. Le clergé se plie en général difficilement à cette formalité ; les prêtres jureurs sont appelés aussi « constitutionnels » ou « assermentés », les autres, qui refusent l’autorité de l’Etat, sont dits « réfractaires » ou « insermentés ».

Il semble, à la lecture de cet article, que le curé de Quevillon après s’être opposé à prêter serment, soit revenu à la raison…

 

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